2024 : Mandelsolens Planet (Le satellite de l’Amande)

Copenhague, Danemark, Karsten Editor

Ce Satellite de l’Amande, particulièrement cher à mon cœur, a connu une réédition aux éditions Des Femmes – Antoinette Fouque en 2022. L’exploration de la petite exoplanète, les questionnements philosophiques de la narratrice, la plume légère de l’autrice, tout m’avait charmé dans ce roman si original. C’est donc avec un grand plaisir que nous vous annonçons sa traduction en danois pour 2024. (Alain)

2024: Feminismo o muerte

Verso Libros, 218 pages

Le Féminisme ou la Mort en espagnol est présenté ainsi :

Dans cet ouvrage publié à l’origine en français en 1974, Françoise d’Eaubonne, féministe radicale, analyse la situation des femmes dans le monde et affirme que l’enjeu de la lutte féministe n’est pas l’égalité, mais la vie et la mort, pour les êtres humains et pour la planète. Dans ce vaste manifeste, d’Eaubonne propose pour la première fois une politique écoféministe : le système patriarcal agit sur les femmes comme il agit sur la nature, en détruisant tout. L’écoféminisme doit donc provoquer une nouvelle “mutation”, un renversement non seulement du pouvoir masculin mais du système de pouvoir lui-même. Comme le prophétisait Françoise d’Eaubonne elle-même, “la planète, mise au féminin, reverdirait pour tous”.

2024 : Le donne prima del patriarcato

Rome, Nova Delphi Libri, préface Vincent d’Eaubonne,  avril 2024

Non réédité à l’heure actuelle en français, ce livre de 1976 s’intercale entre Le Féminisme ou la Mort de 1974 et Écologie/Féminisme, révolution ou mutation ? de 1978.

Puisque “Le capitalisme n’est que la pointe du fer qui nous blesse, son manche se perd dans la nuit des temps“, Françoise s’appuie sur l’histoire des mythes et les connaissances anthropologiques de son époque pour tenter de situer le moment où le patriarcat a pris le pouvoir.

2024 : Il sessosidio delle streghe

Prospero Editore, Milan, mars 2024

Après avoir traduit Le Féminisme ou la mort, Sara Marchesi, directrice de collection chez Prospero Editore, a décidé de faire connaître ce texte de Françoise en Italie.

Le sexocide dont parle Françoise d’Eaubonne dans ce texte, le traitement réservé aux « sorcières » lors de la chasse qui a été menée contre elles, n’était qu’un prétexte. C’était une astuce parfaite, adaptée à l’époque dans laquelle ces événements s’inscrivent, pour justifier la torture et le meurtre des femmes. Le Malleus Maleficarum de Kramer et Sprenger serait traité aujourd’hui comme le manifeste d’un incel, lâché sur la toile quelques heures avant d’aller commettre sa tuerie de masse dans un lieu fréquenté essentiellement par des femmes. (Taous Merakchi, 2023)

2022 : Il Femminismo o la Morte

Milan, Prospero Editore, 432 pages.

Sortie le 10 novembre 2022, avec une introduction critique de Sara Marchesi.

D’avis partagé, cette introduction est très bonne. Sara Marchesi, au-delà d’une lecture attentive de Françoise, partage avec elle des sources de réflexion, de celles qui ne sont pas les plus évidentes à détecter au premier abord dans l’œuvre de Françoise, comme la philosophe Simone Weil par exemple.

Il n’est pas impossible que, dans l’avenir, Sara Marchesi croise encore Françoise. À la lecture de cette introduction, on le souhaite. (Vincent)

2022: Feminism or Death

USA, Verso Books.

L’ouvrage féministe français incendiaire qui a défini l’écoféminisme est désormais disponible pour la première fois en anglais.

Publié à l’origine en français en 1974, l’ouvrage de la féministe radicale Françoise d’Eaubonne fait le point sur la situation des femmes dans le monde et affirme que l’enjeu des luttes féministes n’est pas l’égalité, mais la vie ou la mort – pour les êtres humains et la planète. Dans ce manifeste de grande envergure, d’Eaubonne a d’abord proposé une vision politique de l’écoféminisme, soutenant que la prétention du système patriarcal sur le corps des femmes et le monde naturel détruit l’un et l’autre, et que le féminisme et l’environnementalisme doivent provoquer une nouvelle “mutation” – un renversement non seulement du pouvoir masculin mais du système de pouvoir lui-même. Comme l’a prophétisé d’Eaubonne, “la planète placée sous le signe du féminin reverdira pour tous”. (Source : Verso Books, traduit avec Deep et corrigé)