2025 : Histoire de l’art et lutte des sexes (à paraître)

Paris, Les Presses du Réel, 1er semestre 2025 

introduction et commentaires Fabienne Plume. Françoise, qui a passé quelques mois aux Beaux-Arts à l’orée de la Seconde Guerre mondiale, a conservé toute sa vie un goût pour l’expression picturale, qui fut même son jardin secret. Fabienne Plume, enseignante et critique d’art féministe, s’est saisi avec enthousiasme de ce livre qui propose une réflexion sur les femmes d’autant plus présentes dans la peinture qu’elles sont absentes comme créatrices, soutenue par des présentations et analyses d’œuvres.

i

2024 : Mandelsolens Planet (Le satellite de l’Amande)

Copenhague, Danemark, Karsten Editor

Ce Satellite de l’Amande, particulièrement cher à mon cœur, a connu une réédition aux éditions Des Femmes – Antoinette Fouque en 2022. L’exploration de la petite exoplanète, les questionnements philosophiques de la narratrice, la plume légère de l’autrice, tout m’avait charmé dans ce roman si original. C’est donc avec un grand plaisir que nous vous annonçons sa traduction en danois pour 2024. (Alain)

i

2024: Feminismo o muerte

Verso Libros, 218 pages

Le Féminisme ou la Mort en espagnol est présenté ainsi :

Dans cet ouvrage publié à l’origine en français en 1974, Françoise d’Eaubonne, féministe radicale, analyse la situation des femmes dans le monde et affirme que l’enjeu de la lutte féministe n’est pas l’égalité, mais la vie et la mort, pour les êtres humains et pour la planète. Dans ce vaste manifeste, d’Eaubonne propose pour la première fois une politique écoféministe : le système patriarcal agit sur les femmes comme il agit sur la nature, en détruisant tout. L’écoféminisme doit donc provoquer une nouvelle « mutation », un renversement non seulement du pouvoir masculin mais du système de pouvoir lui-même. Comme le prophétisait Françoise d’Eaubonne elle-même, « la planète, mise au féminin, reverdirait pour tous ».

i

2024 : Le donne prima del patriarcato

Rome, Nova Delphi Libri, préface de Vincent d’Eaubonne,  octobre 2024

Quatrième de couverture :

Ce texte offre une perspective unique sur le rôle des femmes dans l’histoire, souvent minimisé par les chercheurs. À partir d’une analyse mêlant découvertes archéologiques, anthropologie et étude des mythes et légendes du monde antique, d’Eaubonne nous livre une étonnante reconstitution du poids social des femmes et des luttes qui leur ont permis de jouer un rôle de premier plan au fil des siècles, soulignant que le patriarcat n’a rien de « naturel » et n’est en rien inné : il ne s’est imposé qu’après une résistance acharnée de la part du genre féminin. Mais l’autrice va plus loin en précisant que son objectif politique n’est pas une société dominée par les femmes, mais une société non hégémonique qui voit « la fin du patriarcat sous toutes ses formes et pas seulement celle de l’oppression des femmes » (Traduction automatique).

i

2024 : Il sessosidio delle streghe

Prospero Editore, Milan, mars 2024

Après avoir traduit Le Féminisme ou la mort, Sara Marchesi, directrice de collection chez Prospero Editore, a décidé de faire connaître ce texte de Françoise en Italie.

Le sexocide dont parle Françoise d’Eaubonne dans ce texte, le traitement réservé aux « sorcières » lors de la chasse qui a été menée contre elles, n’était qu’un prétexte. C’était une astuce parfaite, adaptée à l’époque dans laquelle ces événements s’inscrivent, pour justifier la torture et le meurtre des femmes. Le Malleus Maleficarum de Kramer et Sprenger serait traité aujourd’hui comme le manifeste d’un incel, lâché sur la toile quelques heures avant d’aller commettre sa tuerie de masse dans un lieu fréquenté essentiellement par des femmes. (Taous Merakchi, 2023)

i

2024 : Le Féminisme ou la Mort (poche)

Paris, Le Passager Clandestin,  édition de poche,  5 avril 2024

Cette réédition de poche du titre paru en 2020 chez les mêmes éditrices arrive un mois avant un autre indispensable, Écoféminisme politique d’Ariel Saleh, qui se situe dans sa prolongation.

Initialement paru en 1974, ce livre fondateur ouvre de nouvelles perspectives pour les luttes écologistes et féministes, dont Françoise nous dit qu’elles sont appelées à se rejoindre dans le combat contre le patriarcat qui, dans un même mouvement, soumet les femmes et détruit la planète.

i