1980 : Les Blessés de guerre invisibles
Genève, Famot.
Précédé par Les Bagages de sables par Anne Langfus. Note en attente de rédaction.
Genève, Famot.
Précédé par Les Bagages de sables par Anne Langfus. Note en attente de rédaction.
Schocken Books, USA
Traduction partielle d’Ynestra King dans New French Feminisms: An Anthology du livre le plus connu de Françoise, Le féminisme ou la mort, dans lequel elle emploie le néologisme écoféminisme pour la première fois.
Editeur inconnu.
Traduction norvégienne par Merete Aaberg de Les femmes avant le patriarcat, le titre signifiant quelque chose comme L’histoire de la lutte pour l’égalité des sexes selon DeepL.
En créant l’écoféminisme, le génie de Françoise n’aura pas été d’apporter un concept nouveau : il aura été de nous relier avec une réalité immémoriale, celle des cultures pré-patriarcales de notre aire géographique, que le rationalisme du XVe siècle puis l’humanisme des Lumières auront tenté d’éradiquer dans notre culture occidentale, maintenant à la pointe de la déshumanisation.
Vincent d’Eaubonne, in préface pour l’édition italienne, 2024
Yverdon, Kesselring, 389 pages.
Livre entamé suite à la mort d’Ulrike Meinhof en prison, On vous appelait terroristes propose une biographie partielle, romancée et polyphonique, des protagonistes de la Fraction Armée Rouge allemande. Chaque chapitre se concentre sur l’expérience que chacun d’entre eux fait (à la mort de Katrina, Ulrike Meinhof) à propos du mouvement, de sa création et des premiers attentats. C’est l’engrenage fatal de la contre-violence qu’y met en scène Françoise d’Eaubonne. Elle montre comment ces jeunes personnes, militants proches de la non-violence au début du roman, arrivent progressivement à la conviction qu’une violence armée est le seul recours efficace qui leur reste pour lutter contre les crimes d’État.
On vous appelait terroristes est un titre dénonciateur : les « guerillos urbains » ne sont pas, selon d’Eaubonne, des « terroristes », mais des militants de la « contre-violence ». (Aurore)
Encre, collection Mémoire des Femmes, 273 pages. (Réédition, original paru sous le titre Je m’appelle Kristine, 1959).
Les Mémoires d’Hadrien, le monument de Marguerite Yourcenar paru 7 ans plus tôt, ne peut que nous revenir à l’esprit à la lecture du roman de Françoise. Et ce n’est pas les indices transparents qu’elle a laissés qui infirmeront ce constat. On pourrait penser à une imitation stylistique, alors qu’il faut y voir ce que ces deux grandes autrices partageaient : une vraie connaissance des Grecs et des Latins.
Connaissance que Françoise met au service de son propos qui, toujours, aura été de dire : Femmes ! Soyez fières d’être ! C’est bien grâce à ce propos que j’aurai tout naturellement, dès mes lectures d’enfance, été amené à considérer qu’un héros épique pouvait aussi bien être une héroïne.
Avec Kristine de Suède, Françoise brosse une figure historique à la hauteur de son intention. Amie et correpondante des plus grandes figures intellectuelles et scientifiques de son siècle, cheville ouvrière du traité de Westaphalie, aventureuse et batailleuse, diplomate et pacificatrice, la Reine Kristine fut sans conteste l’un des plus importants personnages de l’Europe de son époque. (Vincent)
Trikont
Autre traduction allemande, par Regina Weiss du livre le plus connu de Françoise, Le féminisme ou la mort, dans lequel elle emploie le néologisme écoféminisme pour la première fois. Plusieurs rééditions suivront.
Le titre est vraiment très très étrange…
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