1962 : L’Amazone bleue

Hachette, coll. Bibliothèque verte n°208, 249 pages.

Françoise était très marquée par le Père Hugo, et notamment sa vision des guerres de Vendée. C’est pourquoi, tout en donnant raison à la République, elle dresse un tableau qui n’est pas manichéen. Elle fait d’ailleurs passer d’un camp à l’autre certains protagonistes de son récit, dont la figure de proue est une jeune femme qui combat et intrigue, se trouvant partout où se joue le destin de la France. (Vincent)

1962 : Les Plus Belles Lettres de Flaubert

Paris, Calmann-Lévy, 1962, 158 pages.

Françoise voyait dans Flaubert le premier des écrivains bourgeois (disposant de temps et d’argent) à avoir introduit ce qu’elle considère comme la valeur cardinale de sa classe en littérature : l’investissement dans la durée (time is money).

Si elle n’oublie pas sa misogynie et les pages atroces qu’il a commises contre la Commune de Paris vaincue, elle lui reconnaît le mérite d’avoir consacré son temps à tenter de s’arracher à la pensée médiocre de son époque et de sa classe (qu’il y soit parvenu est une autre histoire, ndlr), et elle le distingue de ses contemporains en ce qu’il était en refus épidermique du monde (contrairement à Sand, Balzac, Stendhal…).

Françoise, flaubertienne ? Certainement pas. Mais elle lui reconnaît des mérites littéraires et le considère comme un intéressant cas d’école. (Vincent)