Paris, Les Belles Lettres, 192 pages.
Dans cet essai intime, Françoise revient sur sa passion des mots. Non pas par nombrilisme, comme le dit fort justement René de Ceccatty dans une critique littéraire du Monde en 1997, mais pour nous rappeler le mot de Danièlle Sallenave : « Le livre ne remplace rien, mais rien ne remplace le livre ».
La Liseuse et la Lyre est un essai magnifique où Françoise, là encore, touche à l’universel. Mais sur un ton détaché et presque serein que nous lui connaissions peu, nous rappelant combien sa palette était large. (Vincent)
L’analogie de cette passion trop abstraite avec l’envoûtement de la drogue a inspiré à un auteur de l’entre-deux guerres une dénonciation sous ce titre : « Ce vice impuni, la lecture ». Par quoi put-il faire cette mise en garde ? Par un écrit.