Éditions Seghers, Paris, 220 pages.
En 1946, paraît aux Éditions du Scorpion un livre signé Vernon Sullivan portant ce titre. Jugé scandaleux, il fait alors l’objet d’un procès intenté par un Cartel d’action sociale et morale, ce qui révèle que son véritable auteur est Boris Vian. Il sera condamné à 15 jours de prison, vite amnistié, pour outrage aux bonnes mœurs. Le livre interdit, Boris Vian en tirera une pièce, puis un film, et c’est quelques jours avant sa mort qu’il donnera à Françoise l’autorisation d’écrire sous ce titre une nouvelle version de son roman dont le parfum de scandale et le goût de l’époque pour les thrillers américains en feront un succès littéraire. (Vincent)