Selon BZ (quotidien suisse de langue allemande), le réalisateur Max Disbeaux projette de réaliser une série de six longs métrages de 52 minutes autour de la lutte anti-nucléaire qui s’est cristallisée lors de la construction de la centrale de Fessenheim au milieu des années 1970. Il compte brosser une fiction romanesque sur fond de résistance écologique.
La série se déroule en 1975, lorsque la centrale nucléaire française de Fessenheim est en construction. Depuis le début des années soixante-dix, une résistance franco-allemande-suisse s’est formée au-delà des frontières contre le projet de construction de cinq centrales nucléaires avec 14 réacteurs sur 120 kilomètres le long du Rhin supérieur. Tout a commencé par la résistance contre une usine de plomb chimique à Marckolsheim, en Alsace, à quelques kilomètres du Rhin. La construction de cette usine ainsi que celles des centrales nucléaires prévues à Kaiseraugst, Breisach, Wyhl et Gerstheim, seront finalement annulées. Seule la centrale de Fessenheim verra le jour.
Par ailleurs, le réalisateur dit ne pas avoir été convaincu par « l’engagement formulé par l’écoféministe française Françoise d’Eaubonne dans son autobiographie inédite ». Max Disbeaux fait sans doute référence à la revendication que Françoise a faite dans ses écrits intimes d’avoir participé en 1975 au plasticage de la centrale de Fessenheim.
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