Une salle comble, un public – largement féminin – très intéressé et réactif, tel a été l’accueil des deux projections du documentaire de Manon Aubel, Françoise d’Eaubonne, une épopée écoféministe, qui ont été proposées dans le cadre des Journées du matrimoine à la Maison des pratiques artistiques amateurs, à Paris, samedi et dimanche.
Vincent, Manon et moi avons également eu la chance d’assister, au lieu associatif Chez Mona, à une conférence-échange avec Claire Tencin (éditrice de la collection Les Ardentes aux éditions Ardemment) autour de l’écrivaine Louise Colet (1810-1876), poétesse, romancière, essayiste politique, qui a notamment écrit sur les évènements sanglants de la Commune de Paris et sur son engagement auprès des femmes. À cette occasion, l’émotion a été forte lors de la rencontre entre les deux fils de Françoise et l’arrière-petit-fils de Louise, Maxime.
Ces Journées du matrimoine, instituées depuis huit ans par le mouvement HF, ont pour objectif de mettre en lumière des femmes créatrices que l’Histoire officielle a invisibilisées. À Paris et dans sa banlieue, une vingtaine d’autres évènements se sont déroulés durant ce week-end, tous mettant en avant des femmes artistes, écrivaines, créatrices. Afin d’exiger que le Matrimoine fasse pleinement et définitivement partie de la politique culturelle, une pétition a été lancée par le mouvement HF que nous vous invitons à signer.
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