Françoise, au box-office ?

Par Alain Lezongar

"Fils adoptif" de Françoise, heureux de contribuer à faire vivre sa pensée et son œuvre.

Publié le 23/04/2022

Dans sa robe de soirée, madame Françoise d’Eaubonne descend fièrement les marches du Festival de Cannes, sourire épanoui et poing levé. C’est un triomphe. L’écoféminisme déferle sur le monde sans même que les bergères de l’apocalypse aient eu besoin de verser le sang.

Je rêve, cela fait un peu de bien dans cette période si glauque – guerres, famines, crise climatique, extinction de milliers d’espèces, et cette mauvaise farce de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle française. Mais je ne fais pas que rêver, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer en exclusivité.

Un studio de production travaille actuellement sur la réalisation de films grand public ayant pour ligne éditoriale : comment vivre différemment le monde et dans le monde pour parvenir à changer la trajectoire prise par l’humanité. Dans ce cadre, il est prévu une mini-série de films sur la vie de Françoise. Il s’agirait de montrer que d’autres vies sont possibles que celles formatées par la machine économique et le système de profit et de domination, d’autres récits ayant pour centres et pour moteurs la liberté et la dignité. Ces films, fictionnés, s’attacheraient principalement aux années 1970 de Françoise, durant lesquelles sa pensée, son œuvre littéraire et son action militante furent si riches. Cette enthousiasmante idée a fait l’objet, ces jours-ci, d’un joyeux déjeuner qui a réuni une partie de la bande à d’Eaubonnot : Vincent d’Eaubonne, Élise Thiébaut, Karine Lanini, deux personnes à l’origine du projet, ainsi que ma pomme et Jean-Claude, mon fidèle compagnon.

Soulignons par ailleurs que la journaliste Manon Aubel commencera le mois prochain le tournage d’un documentaire portant sur l’engagement militant de Françoise durant ces mêmes années 70, intitulé Le Féminisme ou la Mort, documentaire qui sera diffusé sur la chaîne de télé France 3.

Françoise n’a pas fini de hanter ce monde (et peut-être un jour – qui sait – Cannes) ! Nous avons tellement besoin de sa présence.

Et, pour le clin d’œil, voici un extrait de L’Inspecteur ne renonce jamais, film américain réalisé par James Fargo et sorti en 1976, troisième de la série L’Inspecteur Harry, avec Clint Eastwood :

 

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