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Françoise d’Eaubonne…

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El destino de las mujeres está ligado al de las revoluciones.

Prologue

« 12 mars 2020. Aujourd’hui j’ai 100 ans et je n’ai pas peur du coronavirus, parce que je suis déjà morte. Je m’appelle Françoise d’Eaubonne et j’ai inventé trois mots qui disent tout de ma vie : phallocrate, écoféminisme et sexocide. Le premier est entré dans le dictionnaire. Les deux autres grattent encore sur le paillasson de l’Académie française, où le féminin est aussi bienvenu qu’un poisson dans un magasin de bicyclettes. J’ai traversé le XXe siècle en météore : enfant prodige, résistante, communiste, militante anticolonialiste, féministe et partisane de la cause homosexuelle alors que je n’étais pas lesbienne, écologiste avant l’heure et poseuse de bombe à mes heures, j’ai écrit une centaine de livres : poésie, essais, romans, biographies, pamphlets… ma devise était « nulla dies sine linea », « pas un jour sans une ligne » – un souci dont la mort m’a délivrée le 3 août 2005, dans une indifférence quasi générale. »

Voici comment j’avais imaginé ouvrir la biographie romancée de Françoise d’Eaubonne quand j’ai décidé de me lancer dans cette étrange aventure au début de l’année 2020.

Raconter la vie d’une pionnière oubliée de l’écoféminisme en pleine épidémie de coronavirus, alors que la planète était en feu et que le féminisme renaissait de ses cendres me paraissait alors une bonne idée, d’autant que j’avais avec elle quelques points communs – comme le fait que j’étais sa jumelle astrale, puisque j’ai vu le jour moi aussi un 12 mars.

La faire parler à la première personne était un clin d’œil à son œuvre. Grande biographe, à côté de son activisme politique, Françoise d’Eaubonne avait l’habitude de se glisser dans la peau de ses personnages, quitte d’ailleurs à se répéter.

(…) Vous vous demandez certainement pourquoi j’avais décidé d’écrire la biographie de Françoise d’Eaubonne, alors que (presque) tout le monde l’avait oubliée, et qu’on ne trouvait, l’année de son centenaire, pratiquement aucun de ses livres en librairie. Eh bien la première raison était précisément que tout le monde l’avait oubliée. Un tel effacement était tout de même surprenant quand on savait qu’elle avait écrit cent livres et inventé un concept aussi révolutionnaire que celui de l’écoféminisme. (…)

Extrait du prologue de L’Amazone verte par Élise Thiébaut

El planeta tiene sólo 40.000 km a la redonda…

…y todo genio humano jamás le añadirá ni uno solo.

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