Textes de Françoise
Quant à vous qui après nous vivrez, [on vous priera] de demeurer ouvert à l’invisible. C’est-à-dire aux petites brèches des Lettres par où passe l’appel murmuré si nécessaire à entendre, ne serait-ce qu’une seule fois.
Françoise, La Liseuse et la Lyre

1972 : Avis aux flikiatres et aux hétéroflics
1972 : Avis aux flikiâtres et aux hétéroflics
Françoise d’Eaubonne
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1972 : La féminitude
1972 la féminitude V2
Françoise d’Eaubonne
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1972 : Appelez-moi salope
1972 : Appelez-moi salope
Appelez-moi salope ! Pour « établir une véritable unité d’action entre homosexuels et leurs sœurs lesbiennes », Françoise, et à travers elle le FHAR, sort en 1972 un journal ronéoté avec les moyens du bord qui affiche fièrement ce titre provocateur. « Les homosexuels d’Amérique ont à leur disposition le mot « gay » qui n’établit pas de distinction de sexes. Dans notre langue natale, il n’existe pas de genre neutre entre le masculin et le féminin. Il faudrait peut-être en inventer un », suggère l’autrice. Alors pourquoi pas le mot « salope » ?
Appelez-moi salope ne connaîtra pas de suite après ce numéro 1. Daniel Guérin quittera le FHAR peu de temps après, suivi par Françoise d’Eaubonne, déçue que le mouvement se soit transformé en simple lieu de drague.
« Nous pensons que le FHAR doit partir de cette donne pour établir une véritable unité d’action entre homosexuels et leurs sœurs lesbiennes. Répétons qu’ils n’y parviendront qu’en considérant D’ABORD en elles les femmes opprimées en tant que femmes avant de l’être en tant qu’homosexuelles ; car eux, les hommes, ils ne sont réprimés qu’en tant qu’homosexuels ; jamais en tant qu’hommes. »
Françoise d’Eaubonne
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1973 : La société mâle
1973 : La société mâle
Françoise d’Eaubonne
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1975 : Profession de foi pour l'an 76
Profession de foi
Près de 20 années plus tard, en 1993, Françoise est revenue dans son journal sur cette « profession de foi définitive » :
Françoise d’Eaubonne
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1976 : La révolution amoureuse
La Révolution amoureuse
Françoise d’Eaubonne
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1976 : Lettre à une GRECE qui n'est pas sans colonels
Lettre au GRECE
Le 3 mai 1976, Françoise répond à l’invitation qui lui est faite à rejoindre le Groupe de Recherche et d’Etude pour une Civilisation Européenne dont l’objet, comme c’est étonnant, est de : défendre, illustrer et prolonger les « bases de la civilisation européenne ».
Cette élite intellectuelle, très au fait de la vie des idées, a jugé opportun de proposer à Françoise d’Eaubonne d’y adhérer. À Françoise d’Eaubonne ! Elle leur répond donc :
Françoise d’Eaubonne
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1977 : La mère indifférente
Dans ce texte publié en 1977 dans Les Cahiers du Grif, Françoise revendique d’avoir été une « mère indifférente » au lieu d’avoir été une « castratrice à cuisine, lessive, raccommodage… ». Pourtant, elle a connu ce qu’elle appelle « l’instinct maternel », « au niveau le plus animal qui soit ». Mais elle dénonce ce que la société mâle a fait de cet instinct : un « moyen d’oppression et d’aliénation qui ravale la femme au rang de femelle pondeuse ». Ce texte est suivi de l’Appel des femmes du Mouvement éco-féministe à la grève de la maternité (déjà publié en 1974 dans Charlie-Hebdo).
Françoise d’Eaubonne
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1978 : De l'écriture, du corps et de la révolution
De l’écriture, du corps, de la révolution
Dans ce court texte flamboyant écrit à 58 ans, Françoise évoque son « corps de femme ouvert au monde entier sur les futurs de l’histoire dont sa mort fait partie ». Son corps, qui « a tout vécu en défiant l’ennemi et se redressait en chantant ».
Son « seul ami avec l’écriture [qui] ne m’ont jamais fait défaut, pas plus que l’amour le plus exigeant… celui de l’insurrection armée… milliards de loups arrosés de pétrole et qui flambent. »
Elle appelle toutes les femmes à la fierté de leur corps, rappelant qu’il EST,… alors que la RÉVOLUTION n’est pas encore.
Quand tout est dit sur Françoise, ses 100 livres publiés, ses mots légués à la langue française, ses théorisations visionnaires, il reste ce fait : c’était une incarnation de la vie hors-normes, un tellurisme, une force primordiale.
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1980 : La nature de la crise
La nature de la crise
En 1980, le n° 20 de Sorcières, les femmes vivent publie 6 pages de Françoise. Elle y résume son long travail pour débusquer les causes premières de nos aberrations. Le recul du temps ne fait que renforcer sa plume et, malgré des rappels anthropologiques qui pourront parfois êtres datés, elle en vient à l’essentiel dans deux dernières pages fulgurantes.
Françoise d’Eaubonne
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1992 : Elixir-élections
Élixir-élections
Au début des années 1990, alors que le rejet de l’autre, le racisme, la haine, avaient de plus en plus droit de cité dans les médias et dans le débat public, Françoise fit paraître dans le numéro de mai 1992 de L’Imbécile de Paris (« journal d’humour et d’opinions interdit aux journalistes ») un petit article expliquant pourquoi elle refusait depuis toujours de mettre un bulletin dans l’urne électorale, même pour faire barrage à la peste émotionnelle
Françoise d’Eaubonne
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1996 : Une rose pour Violette
Une rose pour Violette
Romancière née en 1907 et disparue en 1972, Violette Leduc a fortement marqué Françoise d’Eaubonne. Les deux écrivaines furent d’ailleurs amies. Pour un colloque Violette Leduc organisé à l’Université Charles-de-Gaulle à Lille, les 15 et 16 mars 1996, Françoise a écrit ce texte à propos de la difficile réception par le public français de l’œuvre remarquable « d’une écrivaine si prodigieusement douée »
Françoise d’Eaubonne
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