Le vent de l’écoféminisme souffle partout. Notamment à Martigues (Bouches-du-Rhône), où le café associatif Le Rallumeur d’étoiles a récemment créé avec la Maison des Jeunes un groupe de discussion et d’actions autour des féminismes. Le 19 mars se tiendra à la MJC, à partir de 17 H, une soirée consacrée à l’écoféministe à laquelle participera Jeanne Burgart-Goutal (voir photo), professeur de philosophie, autrice de Être écoféministe – Théories et pratiques. La soirée se poursuivra par un concert de Ktykeen Conasse.
L’écoféminisme, selon le néologisme né sous la plume de la philosophe Françoise d’Eaubonne, est un mouvement militant qui s’est principalement développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne au cours des années 1980, dans le sillage des luttes antinucléaires et pacifistes. Il lie fortement aspirations féministes et écologistes et ses activistes entendent démontrer que l’oppression des femmes et la destruction écologique relèvent des mêmes mécanismes de domination patriarcaux.
0 commentaires