Alors que toute sa vie elle a mis en lumière nombre de femmes (Simone de Beauvoir, Louise Michel, Isabelle Eberhart, Emily Brontë, je ne peux toutes les citer – sans omettre non plus celles qu’on a surnommées les « sorcières »), Françoise a vécu invisibilisée les quinze dernières années de sa vie. « Je sais bien que je serai reconnue après ma mort », m’a-t-elle souvent dit. Aujourd’hui, Françoise est effectivement devenue incontournable. Le mot « écoféminisme » vient même d’entrer dans le dictionnaire !
Chaque année, plus d’une centaine de nouveaux mots font leur entrée dans Le Petit Robert, et l’édition 2025 ne fait pas exception. L’écoféminisme y est ainsi défini : « Courant de pensée qui établit un parallèle entre la domination des hommes sur les femmes et la surexploitation de la nature ». À cette occasion, les Nouvelles News (alternative au mâle-traitement de l’info) reviennent brièvement sur les différentes interprétations du terme « écoféminisme » et insistent sur « l’aspect anti-capitaliste défendu par Françoise d’Eaubonne ».
Vincent nous l’a signalé il y a quelques jours, Françoise est décidément partout. Et notamment :
À Nantes le 21 mai. Dans le cadre de la Journée d’études « Historiennes et critiques de la littérature » qui se tiendra de 9 H 15 à 18 H à la MSH Ange-Guépin, amphithéâtre Simone Weil, Mathilde Labbé donnera une conférence sur « Les lettres et la mémoire du conflit : la nouvelle histoire littéraire de Françoise d’Eaubonne ».
À Paris le 24 mai. À 19 H, sera en effet projeté, en présence de la réalisatrice, le documentaire de Manon Aubel, Françoise d’Eaubonne, une épopée écoféministe, à la Bibliothèque Aimé Césaire, 5 rue de Ridder (Paris 14) ; entrée gratuite mais sur réservation uniquement (à faire par courriel à : bibliotheque.aime-cesaire@paris.fr, ou par téléphone au : 01 45 41 24 74).
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